Lifter

C’est en faisant quelques recherches sur la MHD que je suis tombé par hasard sur le mot « lifter » qui ma renvoyé sur la page de Jean Louis Naudin. Ce genre d’expérience est tellement prodigieux qu’on a du mal à y croire !

Après maint essai (en M1 dans une chambre d’étudiant  ) j’ai réussi à monter un prototype fonctionnel, réplique du B2 US. La présentation en anglais est disponible dans la bdd.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fil positif isolé de l’armature (balsa) avec du scotch et fixé par une pointe de superglue.

Basiquement il s’agit d’un condensateur asymétrique avec une jupe en aluminium (recouvert de marqueur noir), potentiel négatif, et un fil supérieur non isolé potentiel positif.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Point d’ancrage du fil supérieur

Fil de masse connecté à l’aluminium (fixé par un morceau de scotch)

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Je me sers d’une alimentation 28 kV d’un moniteur 15’’ CRT couleur, mieux vaut bricoler une alimentation plus transportable (voir site de JLN). Le fil supérieur doit

 toujours être isolé du fil de masse (sinon risque

 de destruction de l’alimentation). Le champ

électrique à tendance à rapprocher les potentiels,

 un morceau de scotch suffit à les maintenir sur la

 table. L’écartement des potentiels sur l’armature

en balsa doit être précise : trop éloigné, et l’effet

 « lifter » est trop faible pour soulever quoi que se soit. Trop prés,

 on obtient une poussée très puissante mais accompagnée

d’effet corona. Encore plus prés, une poussée encore plus

importante, mais aussi l’apparition d’arc électrique qui peuvent

détruire l’alimentation. Pour cela, on place quelques résistances

(centaine de kOhm).

 

 

 

 

 

 

Cylindre de plastique pour surélever le potentiel positif

 

                               

Comme le milieu environnant est de l’air, en présence d’un champ électrique O2 se transforme en ozone O3 (toxique, en grande quantité), ce qui se ressent par l’odeur et la température (air froid lorsqu’on passe la main dessous). Si on approche la main trop prés des potentiels et que l’on est relié à la terre, on risque d’être électrocuté (l’ampérage reste faible, de l’ordre du mA). Lorsque le système est en fonctionnement, on peut aussi entendre un bruit strident qui peut, selon americanantigravity

                                                                                          s’annuler en utilisant des fils plus fin (50 gauge, plus rare, ceux utilisé sont des 30 gauges) .

                                                                                         Cela peut paraître simple, mais j’ai mis un mois pour construire ce modèle, issu de quelques    série de prototype ; le poids et la géométrie (pour obtenir un volt stable ) sont crucial. Ce modèle pèse 4g (pesé en labo de chimie), l’espacement entre les potentiels est de 3.5 cm.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                        

 

 

 

 

 

Le prototype final est stable, et l’expérience est reproductible n’importe où sans modification. Physiquement, plusieurs théories sont en cours d’élaboration pour expliquer le phénomène qui fonctionne, plus faiblement, dans le vide…

 

 

                                                                                                                                                         Vidéo du  vol  en fonctionnement (départ par série de On/Off)

Pack d’image HQ

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               retour

pose 30 sec (Fujifilm s100FS) ( à peu prés ce qu’on voit en réalité, en moins lumineux)